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prisca |
Posté le: 21/9/2007 12:49 | Sujet du message: liberté d'installation | |
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Je tiens tout de même à réagir concernat les mesures coercitives à l'installation. Il me semble logique que les nouveaux installés ne choisissent pas les zones surmédicalisées dans un > contexte général de pénurie médicale. Je rappelle cependant que cela > ne concerne pas les remplacements de départs en retraite , or il va y > en avoir un certain nombre dans les années à venir. Je ne vois rien de > choquant à vouloir empêcher ces installations, et je trouve même > choquant de décider de s'installer dans une zone surmédicalisée vu le > contexte, sachant que cela risque en plus de pénaliser les médecins en place. > Si effectivement, pour des raisons professionnelles du conjoint en > particulier, une zone géographique est impérative, le remplaçant a > toujours la possibilité de s'éloigner de quelques km dans un certain > périmètre, (car l'offre médicale est élevée principalement dans les > grandes villes il me semble), voire de remplacer en attendant un départ en retraite. > Par contre, il me parait inconcevable que cette décision ne > s'accompagne pas de MESURES INCITATIVES à l'installation, et il faut > que ces mesures soient réellement incitatives, notament sur la durée. |
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postmaster |
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Bonjour Tout comme vous, nous sommes très attachés à une démographie médicale la plus cohérente possible. Et comme vous le dites, pour arriver à ce but, il faut une politique globale et ambitieuse pour y arriver. Or, la solution unique de la coercition n'a jamais rien donné (voir tous les rapports d'experts) et pire, elle permet au décideur de faire l'économie d'une politique d'ensemble. D'où notre opposition... A bientôt |
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Jucous |
Posté le: 29/9/2007 23:16 | Sujet du message: RE: liberté d'installation | |
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Bonjour. Je tiens à préciser que je suis d'accord avec l'idée qu'il faut organiser l'offre de soins des généralistes afin de pallier la difficulté géographique d'accès aux soins. Mais ce dont le politique parle peu, c'est la difficulté financière d'accès aux soins, notamment aux soins spécialisés puisque les spécialistes s'installent en secteur II et refusent de plus en plus les CMU (alors que la déontologie impose tact et mesure dans l'application des dépassements... mais l'ordre ne réagit pas). Ainsi, la problématique de la difficulté d'accès aux soins s'impose aux généralistes, mais pas aux spécialistes... C'est trop injuste comme dirait Callimero. A plus.
| "prisca" a écrit: | | Je tiens tout de même à réagir concernat les mesures coercitives à l'installation. Il me semble logique que les nouveaux installés ne choisissent pas les zones surmédicalisées dans un > contexte général de pénurie médicale. Je rappelle cependant que cela > ne concerne pas les remplacements de départs en retraite , or il va y > en avoir un certain nombre dans les années à venir. Je ne vois rien de > choquant à vouloir empêcher ces installations, et je trouve même > choquant de décider de s'installer dans une zone surmédicalisée vu le > contexte, sachant que cela risque en plus de pénaliser les médecins en place. > Si effectivement, pour des raisons professionnelles du conjoint en > particulier, une zone géographique est impérative, le remplaçant a > toujours la possibilité de s'éloigner de quelques km dans un certain > périmètre, (car l'offre médicale est élevée principalement dans les > grandes villes il me semble), voire de remplacer en attendant un départ en retraite. > Par contre, il me parait inconcevable que cette décision ne > s'accompagne pas de MESURES INCITATIVES à l'installation, et il faut > que ces mesures soient réellement incitatives, notament sur la durée. |
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postmaster |
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Bonjour Au vu des "discussions" avec le ministère, il semble de plus en plus évident que l'actuel débat dépasse largement la simple liberté d'installation mais concerne effectivement l'accès aux soins ! Car le projet du gouvernement censé mieux répartir l'offre de soins se transforme en conventionnement sélectif en fonction du lieu d'installation, porte ouverte ensuite à un conventionnement individuel de tous les médecins. d'où au final des médecins sécu d'un coté et des médecins affiliés à telle ou telle compagnie d'assurance de l'autre coté...
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