MON LIVRE D'OR

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Livre d'or créé le 1/3/2000 09:15 Administré par
251 messages dans ce livre. Pages: [1]-[2]-[3]-4-[5]-[6]

 "Le passé culturel doit etre réinvesti ou disparaitre" Asger Jorn Vive l'internationale Skin head Situationiste. Ska , Soul ,Praxis et situation...

- De Reverend Josip Brogues le 23/5/2004. Pays: France   Région: Praxis City

Bravo pour ce site si rafraichissant. Permettez-moi dy ajouter ma petite pierre introspective qui peut être provoquera quelques émotions et flattera mon égo. Article paru dans Généreux spécial années 80 que je dirige et dans un bouquin pas encore paru en quête d'éditeur. Nous, on avait un mouvement esthétique pour sortir de la léthargie, de la crasse et de la vulgarité dans laquelle les générations précédentes nous avaient enfoncés. Il fallait résister ou s'engluer à notre tour. Ce furent les années new wave. La musique d'une époque, c'est le reflet du film qu'elle accompagne. La fin des seventies nous rassasiait ad vomitam le même navet avec pour bande son du disco, de la variété vulgaire (aujourd'hui qualifiée de kitsh), du baba, du rasta. Et basta. Les punks ont balayé tout ça. Leur "No future !" signifiait "No past !" On avait besoin d'être intelligents et de construire notre culture qui ne pouvait par réaction qu'être sombre et chic. Les synthétiseurs débarquaient. Ils tombaient bien. On voulait des sonorités propres et clean. On était techno parce qu'on avait perdu foi en l'humanité. On pensait connement que les machines seraient meilleures que les individus. Nos hymnes étaient "Are friends electric ?" de l'androgyne Gary Numan, "Electricity" d'Orchestral Manoeuvres in the Dark et les allemands de Kraftwerk pour l'ensemble d'une oeuvre au romantisme dévitalisé, de "Radioactivity" aux "Robots" en passant par "Computer love"... On avait un prophète : Alain Pacadis. Dans son manifeste "Un jeune homme chic", il écrivait : "Désormais nous allons pouvoir montrer au monde nos faces blafardes et nos coeurs couleur de ténèbres car our time is up !" La guerre était déclarée. Les soixante-huitards reniaient leurs idées généreuses pour devenir de vulgaires et bedonnantes ordures de yuppies individualistes. Même pas par cynisme désespéré, simplement animés par cette méprisable lâcheté. Quant aux ex babas barbus, ils étaient tombés dans une répugnante léthargie légumière qu'il fallait violemment dynamiter. On devenait straight parce que les autres étaient tordus. On s'habillait avec soin et on voulait être beaux parce qu'ils étaient laids et vulgaires. On était tristes parce qu'on n'avait pas envie d'être gais (et on n'avait aucune raison de l'être). On cultivait une haine farouche pour les pollueurs sonores qui véhiculaient la vulgarité musicale. Comment pouvait-on ânonner de telles conneries assorties de convulsions simiesques qui feraient se gondoler Sheeta quand le monde était si noir ? Ils n'étaient quand même pas tous sourds et aveugles ! Et on était snobs et distingués parce qu'on ne voulait vraiment pas être comme eux. On avait le courage d'être excessifs parce que la vie ne nous laissait pas le temps d'être raisonnables. On voulait être des héros romantiques, classiques, lyriques, tragiques... (il faudrait tellement d'adjectifs pour qualifier à peu près correctement à ce que nous inspirions, en fait on voulait tout.) On vivait à cent à l'heure. La new wave avait engendré une nouvelle scène qui réveillait aussi bien Paris que Londres, Berlin, Rome et New York. Et comment passer sous silence la frénésie des concerts presque quotidiens. Les nippons du Yellow Magic Orchestra sur scène au Palace écrasés sous des tonnes d'ordinateurs, de séquenceurs et de synthés. Un technicien occupant le milieu de la scène pour assurer le dispaching des différentes machines ! Et Stéphanie qui dansait fascinée par cette musique orientale et futuriste. Comment oublier ce concert aérien et puissant d'Orchestral Manoeuvres in the Dark ? Les machines jouaient si fort que les vibrations de la salle exerçaient une influence sur le système digestif de ceux qui étaient situés le plus près des enceintes. Les toilettes sont restées sold out toute la soirée ! Emilie, elle, était en transe. Impossible d'oublier le premier set de Tear for Fears toujours au Palace où je rencontrai Pascale. Elle avait une tête d'ange triste et des seins énormes insoupçonnables sous son pull sombre. Nous n'étions qu'une petite centaine d'initiés au premier concert de Depeche-Mode et quand Spandaü Ballet est venu jouer la première fois à Paris, on était pour l'occasion devenus nouveaux romantiques ou pirates pour danser toute la nuit sur la musique de ce groupe élitiste qui ne jouait alors que dans des châteaux, caves privées et autres endroits chics. La chemise trop ouverte d'Anne qui dansait au premier rang comme une folle la rendait plus qu'impudique. Le guitariste la matait sans arrêt. Aucun risque pareil avec les allemands de Kraftwerk : ils s'étaient fait momentanément remplacer par des mannequins de cire à leur effigie sur la scène du Captain Vidéo en bas des Champs Elysées, à deux pas du Palais présidentiel et la froideur de Human League réchauffait le sous-sol des Bains-Douches. Flock of Seagulls expérimentait le look novö et les dandies d'Ultravox distillaient leur élégance nostalgique pour les thèmes romantiques d'Europe centrale ("Vienna") ou mélancoliques ("Vision in blue", "Lament", "Rage in Eden") quand Visage louait l'esthétisme ténébreux ("Fade to grey", "Damned don't cry"). Je m'efforçait de mener en même temps une vie diurne faite d'études de marketing et de publicité. Etudiant studieux le jour, nightclubber la nuit (le terme avait alors encore un sens) passant alternativement des Bains-Douches au Palace qui programmaient pratiquement un concert par soir. Je faisais de la radio "libre" le week-end et avais porte ouverte dans ces endroits où l'usage veut qu'elle soit plutôt fermée. J'étais amoureux de la snobissime, blondissime, richissime et chiantissime Stéphanie, la plus jolie fille de la fac qui m'accompagnait souvent et s'ennuyait invariablement. C'était très chic. Au début tout le monde pensait qu'elle était ma petite amie. Je ne les contredisais pas. Elle non plus. J'avais simplement suivi le principe de Napoléon "Toujours attaquer en premier l'armée la plus forte". J'attaquais - trop mollement sans doute. Stéphanie ne se rendait pas. Les jolies filles étaient arrogantes, blasées et inabordables. Elles n'étaient pas là pour s'amuser mais pour poser. En toute logique, Stéph' voulut se confectionner un book de mannequin. Je me retrouvais réquisitionné photographe officiel. Séance de shooting dans son grand appartement de la rue de Rivoli avec vue sur les jardins des Tuileries. Alors qu'elle changeait impudiquement de tenue, Stéphanie m'a prié de l'embrasser. La séance se termina par des photos nues. Et par Stéphanie sur moi qui me faisait impeccablement l'amour dans sa chambre-mezzanine. Quand Madame mère est tombée une semaine plus tard sur les clichés, elle a simplement remarqué : "Putain, elle a de belles jambes ma fille !" Bref, nous sortions tous les soirs, nous n'étions qu'une poignée d'initiés à connaître ces groupes avant-gardistes qui rempliraient quelques années plus tard des stades entiers. On cultivait un véritable complexe de supériorité. On idéalisait nos existences en souhaitant influer sur le monde. L'époque était exaltante. Mais cette théâtralisation de chaque instant n'a pas su contaminer les foules et c'est le monde qui petit à petit nous a changé. Nous reste cet idéal de vie clean et parfaite qui ne laisse aucune place à la mesquinerie des cloportes. Finalement, on était cons et naïfs. C'était aussi l'époque des premières désillusions et des grands projets ajournés (on voyait tout en grand). En tous cas nos nuits étaient plus belles que leurs jours. Je redevenais chaque matin le vilain petit canard dilettante perdu au milieu des laborieux sans grâce et sans talent qui devaient en plus me prendre pour un mytho :"J'ai pris un verre avec Machin, j'ai vu untel qui m'a dit que..." Pourtant eux aussi les voyaient : à la télé. Du coups ils me tenaient à l'écart du groupe panurgien qu'ils formaient Conclusion mémorable : Je me souviens de Fabrice Emaer. Je me souviens d'Orchestral Manoeuvres in the Dark. Je me souviens des jeunes gens modernes. Je me souviens de la Gauche Caviar. Je me souviens des branchés. Je me souviens que ça faisait branché de dire branché. Je me souviens des minettes bêcheuses et sexy qu'on draguait dans l'escalier. Je me souviens que Stéphanie de Monac' y avait fêté le succès d'"Ouragan".Je me souviens d'y avoir vu les Plasmatics et Wendy O'Williams seins nus qui découpait à la tronçonneuse une guitare électrique raccordée aux amplis. Je me souviens de bourdonnements d'oreille. Je me souviens du concert de Tears for Fear. Je me souviens des rastas de Gainsbourg. Je me souviens du "Palace Magazine". Je me souviens de la Nuit des Nouveaux Romantiques avec le concert de Spandaü Ballet. Je me souviens des nouveaux philosophes, de la nouvelle droite, de la new wave et des nouveaux pauvres. Je me souviens qu'on aimait vraiment sortir. Je me souviens qu'on voyait souvent les mêmes têtes sans arriver à mettre de noms desus. Je me souviens du magazine Façade. Je me souviens que personne ne croyait à la réussite de Canal + qui se lançait. Je me souviens qu'il était très chic de s'habiller fifties aux Puces. Je me souviens qu'on dinait souvent dans le quartier des Halles avant d'aller au Palace. A l'époque le quartier était encore fréquentable. Je me souviens des perfectos noirs. Je me souviens d'Alain Pacadis, ethnologue, chroniqueur et envoyé spécial de Libé au bar du Palace. Je me souviens de Thierry Ardisson. Je me souviens qu'il fallait être blême, blafard, cafardeux et triste pour faire chic. Je me souviens de la soirée décadente du Caca's Club. Je me souviens que les serveurs étaient lookés en Thierry Mugler. Je me souviens d'A Flock of Seagulls. Je me souviens que les membres de Bijou accompagnaient Marie-France en cuir noir. Je me souviens d'Odeurs. Je me souviens qu'en juin, il faisait encore jour quand je sortais d'un concert pour partir en voir un autre aux Bains. Je me souviens du marathon organisé par Photo Revue : projection au Rex, festivités au Palace puis aux Bains. Je me souviens de Kraftwerk. Là, on ne rigolait plus ! Je me souviens d'Yves Saint Laurent. Je me souviens d'Edwige. Je me souviens de la première disgrâce du Palace à la fin des années 80. je me souviens de la mort d'une certaine atmosphère, d'une ambiance que ce théatre n'a jamais retrouvé. Je me souviens des affiches de Philippe Morillon. Je me souviens du sous-sol réservé aux happy-few qu'on avait appelé "le Privilège". Je me souviens de toutes ces superstars inoubliables dont je ne me souviens plus. Je me souviens de Guy Cuevas, le DJ du Palace qui avait sorti un disque "Pero Negro". Je me souviens que les invitations de Bazooka & Kiki Picasso représentant la foule accumulée contre les grilles de l'entrée portaient toutes la même mention : "Une invitation oubliée, une soirée gâchée". Je me souviens d'Andy Warhol. Je me souviens des choucroutes des filles des B 52's. Je me souviens des décors de Gérard Garouste. Je me souviens de grands dîners insensés (et bons). Je me souviens du 246 10 87. Je me souviens des japonais du Yellow Magic Orchestra qui inventaient le technopop et retournaient le vieux théâtre. Je me souviens du romantisme de Taxi Girl et du pragmatisme de leur manager Alexis. Je me souviens qu'il n'y avait qu'un petit million de chômeurs. Je me souviens qu'on y croisait tous les soirs des têtes connues qui nous donnaient le sentiment d'être importants. Je me souviens qu'on était créatifs. Je me souviens de costumes extravagants. Je me souviens que Régine avait racheté le Palace mais pas son âme. Je me souviens du début de la fin d'un mythe qui se déboulonnait sous nos yeux. Je me souviens qu'on s'amusait bien à paraître grands. Maintenant qu'on est grands, je me souviens qu'on était vraiment cons.

- De jean-christophe florentin le 21/5/2004. Pays: France   Région: paris

 Tres bon site bravo !

- De logo le 18/5/2004. Pays: France   Région: paris
  http://www.sonnerieportables.com

 Ce site est sensible, émouvant, humain, de chair et de sang, de sexe et de musique, d'amitiés et de séparations. La vie, en somme. C'est vraiment un des tout meilleurs sites "remembrance" de l'hexacône... respect !

- De chrisbriten le 17/4/2004. Pays: France   Région: paris 16

un peu triste 2 ne pa avoir vu lé Beru!ce site m'a bocou aidé pr fre un expo sur le mouvement punk en france.merci à tous c gen ki on créé l'histoir punk et faite en sorte ke les keupon ne s'eteigne jamai!!!

- De kk le 23/3/2004. Pays: France   Région: partout

Salut Bernard. Je voulais signaler, étant donné que j'ai vu sur ton site une photo de toi à un anniversaire de Laurent Sinclair, la sortie du nouveau disque d'un revenant, l'ex-taxi girl Daniel Darc. Un très beau disque d'un ancien punk qui vaut infiniment plus que ce qu'on veut nous faire passer comme de la chanson de qualité (Biolay, Bruni et compagnie) et qui humilie nettement la "concurrence". Donc je ne voudrais pas faire le représentant de commerce à deux balles mais achetez ce disque intitulé "crève-coeur", Daniel le mérite vraiment, ce type est précieux, c'est un vrai artiste et Dieu sait que c'est inestimable à une époque comme la nôtre où pulullent en masse les faux.

- De Jérôme le 29/2/2004. Pays: France  

 Ce site est vraiment genial,je le visites depuis des mois et je n'm'en lasses pas..;)), Celle qui aimais Alain Pacadis

- De Lizzie le 20/2/2004. Pays: France   Région: 59
  http://lizzies.punky.pages.free.fr

 42 ans cette semaine, et plus nostalgique que jamais d'une époque que j'ai intégrée vers la fin. En 1979 j'avais 17 ans, je passais le bac à Paris, et tout ce que vous décrivez, je l'ai vécu en peu en retrait, sans me "mouiller" vraiment,(et surtout sans toucher à la drogue) mais lorsque j'y repense... Les musiques,(incomparables musiques des années 65 à 83) les mouvements de mode, (ah la bande du drustore....) les mouvements de société de ces années là, vous les décrivez superbement bien dans votre site, et j'ai noté toutes les références bibliographiques pour me précipiter sur les bouquins qui parlent de cette époque. Vous m'avez bien fait rire avec la description des "minets", des "babas" et des "cocos". Comme vous, j'avais des copains dans ces trois milieux et je ne faisais partie d'aucun. Bien des années plus tard, fin des 80 début des 90, j'ai retrouvé lors de boulots en agences de communication des anciens soixante huitards maoïstes qui avaient gardé tous les défauts des gauchos 70 sans en avoir les qualités. Votre site me donne envie de me replonger dans les quartiers de Paris que j'ai arpentés ces années là, hélas il ne reste pas grand chose, les boites de nuit et les bars qui ont fait vos délices se sont transformés en magasins impersonnels, et la gentille provocation des jeunes de cette époque s'est transformée en véritable agressivité chez les "bandes" de maintenant. La non violence des hippies me manque, lorsque je vois le comportement des "jeunes" à casquette de rap... Les babas cool de maintenant sont des terroristes verts, rien à voir avec l'idéalisme fleuri de leurs ancêtres. Les minets du 16e qui pensaient beaucoup à s'amuser entre deux rallyes n'ont pas vraiment leur équivalent à notre époque, où la compétition , l'efficacité et le MBA à préparer laissent peu de temps pour draguer les filles. Bon voilà que je tombe dans le syndrome de tous les vieux cons "c'était mieux avant, ah-là-là-de-mon-temps".... Et oui, et votre site me caressant dans le sens du poil, j'y retourne de ce pas. Salutations émues d'une ex parisienne émigrée à Bruxelles

- De Angélique le 9/2/2004. Pays: Belgique  

 Et les sixties aujourd'hui ? Retrouvez l'actualité de la scène mod/60s en France et en Europe sur http://www.alamod.net

- De alamod le 26/1/2004. Pays: France   Région: IDF / Paris
  http://www.alamod.net

Bonjour et bravo pour votre site. Notre association regroupe des passionnés des années 60 (et 70) en général et du mouvement mod en particulier...pour connaitre l'agenda des soirées soul/r'n'b/british beat à Paris, visitez notre site http://www.7ofclubs.net

- De 7 of clubs le 26/1/2004. Pays: France   Région: IDF / Paris
  http://www.7ofclubs.net

bernard,je suis ravi de signer ton excellent site,qui me touche si particulierement.Si tu veux,j,ai beaucoup de documents de ces annees deliees .Je possede aussi une grande collection de disques originaux comme les Who,les Pretty Things,les Small faces......J'ai beaucoup d'anecdotes sur mes amis dont beaucoup apparaissent sur le site.Back soon: mon telephone:06,86 01 83,81....

- De patrick gauthier le 14/1/2004. Pays: France  

toulou

- De sqs le 28/12/2003. Pays: France  

Le site exceptionnel d'une époque inoubliable. Celle-ci n'étant rien d'autre qu'une « tentative désespérée de réinventer la vie » l'on ne peut aujourd’hui que regretter la « folie » douce de son « exubérance baroque »... (Avec une mention spéciale du jury pour la richesse iconographique)

- De Jérôme le 26/12/2003. Pays: France   Région: Paris

. bbii

- De biii le 18/12/2003. Pays: France   Région: bibibi

 17 ans aujourd'hui qu'ALAIN PACADIS nous a quittés,j'ai crée une page en son hommage,sur Findagrave.com,SVP,signez la!!(plein de photos punk underground 70's!!) N'oubliez pas cette légende du punk français,RIP. Merciiiiii!!

- De Lizzie le 12/12/2003. Pays: France   Région: 59
  http://lizzies.punky.pages.free.fr

 Site instructif, pour avoir des dizaines photos de Ibiza et Formentera en 2002 : http://www.fotoweb.free.fr

- De fotoweb le 11/12/2003. Pays: France  
  http://www.fotoweb.free.fr

 c est avec passion que je découvre cette époque que je n'ai malheureusement pas peu vivre de part mon age(30 ans)c'est à travers le livre de PACADIS que je me suis immergé dans ce monde plein de talents, d'espoir et de liberté et le livre de GARCIA "LES ANNEES PALACES" compléte le deuxieme volet de cette période magique(a lire absolument).J'en arrive a être nostalgique d'une époque que je n'ai pas vécu!? Merci

- De BRUNO le 11/12/2003. Pays: France   Région: paris

 I like the site. CESS-Alien sites in America are very boring because the aliens here are telepathic and their brains are all collectively linked together forming their own cerebral internet. I'm researching the CESS-Alien Race and refuse to "Brain Share" with them so I suppose I'm French? Oui? The aliens here would rather have cerebral fantasy sex then join physically together like human beings. These aliens are really creepy and they are taking over this country. I think France should intervene in America and save the Americans (read: humans) from the invading savages. Ciao, Wayne E. Manzo, Publisher, Human Rights Leader, Scientist From the streets of AREA-23 Columbus, Ohio wmanzo@yahoo.com (And yes, I am the only human on the planet that tried to sue Madonna in Federal court because she and the "Alien Agency" were(are) taking me down unfairly).

- De Wayne E. Manzo le 9/12/2003. Pays: Togo  
  http://www.mansue.com

 N'oubliez pas Alain Pacadis,il était vraiment génial,il nous a été pris injustement,mais a vécu tout ce qu'il y avait a vivre.Mon site en son hommage est en prépa.Vive l'underground punk parisien,londonien et new yorkais de 77!!Bisous a tous!! Ps La semaine derniere,j'ai vu Armande Altaï,Marie France,Lola,etc sur France 3,pas une parole pour leur pote Pacadis,j'en ai pleuré,il ne méritait l'indifférence générale..

- De Lizzie le 24/11/2003. Pays: France   Région: 59,beurk!!
  http://lizzies.punky.pages.free.fr

 Si ça peut rassurer certains l'underground de nos jours existe encore et à defaut d'arriver dans les bacs, il se distribue gratuitement en ligne, des E label comme le colibri Nécrophile (FR) (+ de 7 heures de mp3 gratuits ) et Xiaotic Muzak (Italy)(6 albums en mp3 gratuits)... http://www.subversix.freesurf.fr/index.htm

- De Ed End le 16/11/2003. Pays: France   Région: 44
  http://subversix.freesurf.fr/index.htm

 corinne Ex-parisienne de 43 ans et grande nostalgique de cette période que j'ai vécue, de l'élysée montmartre au gibus, d'imago au ten years afters, des mc5 au news yords dolls, (excuse pour l'orthographe), du journal antirouille où j'étais bénévole, grande amatrice de film intimiste, je découvre pour la première fois ce site extraordinaire qui me fait voyager dans le passé. je reviendrai. amicalement corinne

- De bronnec le 10/11/2003. Pays: France   Région: seine-maritime

 C'est sympa de voir ou revoir tout ça... Petit coup de nostalgie... Merci ! http://www.cybercoiffeur.com

- De Cybercoiffeur le 4/11/2003. Pays: France   Région: Paris
  http://www.cybercoiffeur.com

 salut

- De Eve le 14/10/2003. Pays: France   Région: Annecy

Too much Too soon... Privilege, Sex, Seditionnaries.. 77 is 77.

- De Paca. le 16/9/2003. Pays: France   Région: paris

How wonderful to see the faces and places of our youth....I remember it fondly....Where is Babette Lamy? Zouzou? Some dead....some alive and well....I saw Maria Shneider 8 years ago....times passes fast,and my French is all but gone..Lovely site....Bisous, Patti

- De Patti D'Arbanville le 7/9/2003. Pays: États-Unis   Région: Los Angeles

 comme une cerise sur le ghetto

- De malex le 27/7/2003. Pays: France   Région: west coast

 J'y crois pas, après tant d'années, rien n'a changé, même pas la chemise à rayures dont nous sommes quelques un à bien nous gausser! Touche à rien, Bernard, un mec comme toi, ça doit être congelé, pour les générations futures.

- De Shirley le 25/6/2003. Pays: France   Région: A droite de la droite

Beau site nostalgique. Simplement étonné de ne pas voir la mouvance faf des années 70-80.

- De chris briend le 12/5/2003. Pays: France   Région: paris
  http://natio.port5.com

 salut les gars une dédicace a Pierre philippe ki m'a fait connaitre ton site; il est plutot frais... et comme disent LES RAMONES "GABBA GABBA HEY" salut à tous .DIMITRI

- De Dimitri le 7/5/2003. Pays: France   Région: paris

Bravo pour ce site. J'ai fait la régie de Marie-France pour "MM Maggie Moon" (le titre exact). Je me souviens d'avoir été chercher Marie-France, Orla, Hélène et Maud, un après-midi, chez Jean-Louis Jorge. On répetait à 5 heures, il etait 19. Pour les faire lever, une seule solution, une boulette d'op dans de l'eau chaude. Le bon temps. Je me souviens aussi des nuits blanches de l'Olympic, de la foule dans la rue Boyer Barret, et moi, à la caisse, attaqué par les Hells et La Mitte qui hurlait dans l'escalier. La projection de la société du spectacle aussi. Copie volée le soir même. Le rendez vous avec G. Lebovici. L'homme le plus impressionnant que j'ai jamais rencontré. Si, y avait la mere de Fela, mais c'est une autre hisoire, c'est un peu plus tard et pas à Paris, et ce n'était pas vraiment un homme. Bref, merci. Olive

- De brutosse le 18/4/2003. Pays: France   Région: Paris

ah j'avais oublie de signaler qu'il y a une personne avec qui je peux parler de tout ca c'estmon frere jumeau,flo,je ne pouvais pas signer ce livre d'or sans donner son nom

- De coirierpierrephilippe le 18/3/2003. Pays: France   Région: paris

bonjour bernard remerciements sinceres pour ce site qui est un puit sans fonds d'informations sur ces gens qui me fascine enormement depuis pas mal de temps. j'ai 24 ans et jamais je n'ai recontre de personnes qui connaissaient meme un petit peu tout ce superbe delire alors tomber sur votre site est un pur pied . quel soulagement de trouver une personne comme vous qui soit plus dingue que moi de ces folles nuits pour en faire un site. TCHAO TCHAO et bonne continuation

- De coirierpierrephilippe le 18/3/2003. Pays: France   Région: paris

 merci pour ce site. je suis née en 72 donc je n'ai pas vécu ces folles nuits mais par contre je connais toute la musique grace à mon père qui lui ne s'est pas privé de vivre passionnément la période 1965-1985. grâce à toi je comprends mieux ses errances, ses excés, ses abus et surtout le fait qu'il n'est jamais pu sortir de "son monde", jusqu'à aujourd'hui. Comme tu dis certains ont changé de direction, certains sont morts et d'autres, comme lui, vive dans ce passé et ne s'en remettrons jamais. Plus que de la nostalgie d'une époque révolutionnaire, ils n'arrivent pas à intégrer cet "art de vivre" dans le monde d'aujourd"hui" et se promènent en zombies dans un 'espace temps" qui ne leur correspond pas". Alors merci encore

- De marilyn le 14/3/2003. Pays: France   Région: marseille

Moi, j'ai 16ans et moi aussi je n'ai pas connu ces superbes années, à mon grand regré. Je suis fille de babacool et moi même je le suis un peu, mais en plus moderne, je dirais. je regrette de ne pas étre née pour vivre mon adolescence à ce moment la, bien que mes parents m'en on appris les valeurs.

- De Amandine le 4/3/2003. Pays: France   Région: auvergne

 Je suis arrivé dans le XVI en 72, j'habitais la suisse, et, quelques mois par an, Ibiza. Mon QG était le café Molière, avenue Mozart. Le seul reproche que j'ai à te faire, c'est d'avoir oublié Les Variations ! Ton site me va droit au coeur, j'ai reconnu bien des gens croisés à diverses occasions, les fêtes chez les Breguet... Non, nous ne renions ni ne regrettons rien ! Longue vie à toi, nous autres cinquantenaires n'avons pas que nos souvenirs.

- De denis le 26/2/2003. Pays: France   Région: ile de france
  http://bonoboland.free.fr

Salut Bernard, Eh bien pourquoi pas être le premier de l'année 2003 à ajouter ma petite page à ton livre ? Celà fait plusieurs jours que je "picore" dans ton Paris à toi et je suis encore loin d'en avoir fait le tour ; car bien sur, il y a des endroits où l'on s'attarde, d'autres où l'on revient, d'autres où on hésite à entrer et quelques uns (ton e-interview) avec la porte fermée. Il faut alors chercher et avec un peu de patience dans le forum 90, on trouve le lien. Je parcours tout ceci comme un journal, il y a les articles de fonds, les faits divers, les portraits (j'aime beaucoup l'histoire de Gloria), la sous culture et les photos. Bravo d'avoir mis ton savoir faire d'informaticien à notre portée. J'ai vécu cette époque par procuration et je restais plus souvent sur le trottoir du Palace, comme devant une vitrine, mais je ne devais pas avoir le "look". Pierre Clementi,par sa personnalité, son destin me semble bien représenter ce Paris underground ; Alain Pacadis est le témoin incontournable des années punks ; les deux sont morts, sans doute étaient ils trop extrèmes. Toi, tu es bien vivant. Car tu as traversé ces années en cultivant l'axiome Sex, Drug and Rock and Roll, mais sans doute que ton éducation te protégeait en quelque sorte. Maintenant, tu peux polémiquer sur les forums avec ceux qui contestent le côté défricheur de ta génération ; il y a toutes les sensations que tu as éprouvé qu'ils ne pourront te voler. Donc bravo et merci pour tout ce que tu nous mets à disposition, mais pour ceux qui n'y étaient pas, il ne faut pas non plus croire qu'Asphalt Jungle pouvait être comparé au niveau qualité musicale à Sham 69 ou aux Heartbreakers. J'y retourne, il me reste la rubrique Actuel, la presse Underground, mais c'est souvent comme avec le journal, je lis plus les pages people, faits divers et sport que la politique. Christian

- De Christian MOURLON le 1/1/2003. Pays: France   Région: Banlieue sud de Paris

"je suis rentré dans votre site parce que je cherchais des informations sur ma merveilleuse "boss", Sylvie Grumbach. Je trouve votre site emouvant, magique et fou comme folles ont été les années palace... 30/12/2002 Happy 2003!" Salvatore/2e BUREAU "Je n'ai qu'un mot à dire Bernard, bravo." Aurelie/Paris Match

- De salvatore & aurelie le 30/12/2002. Pays: France   Région: Paris

 Merci et bravo pour ton site. Même si je n'ai pas connu cette époque, j'ai été berçé par sa musique et sa culture, et c'était un grand plaisir de parcourir ces pages. Je ne sais pas si c'est du à l'époque dont tu parles, mais ton site est plein d'une poésie très particulière que je ne serais pas sûr de pouvoir transmettre dans 20 ans en racontant mes propres soirées, les temps ont semble t-il bien changé...Quelle chance vous avez eue! En tout cas tu as réussi à me rendre nostalgique d'une époque que je n'ai pas vécue, et c'est merveilleux. Take care Renaud

- De Renaud le 14/12/2002. Pays: États-Unis  

 Enfin je peux voir la tête des gens dont on m'a parlé. Ce site tombe a pic, impec, ciao.

- De gatsby le 7/12/2002. Pays: France   Région: lyon

 Salut !! Bien cool ton site, j'etais un peu jeune pour connaitre la 1ere vague et surtout provencial, mais je me suis rattrapé depuis. Si tu cherches des vinyls de l'epoque viens faire un tour sur mon site tu seras pas deçu !!! Pat. < http://panik.vi.chez.tiscali.fr >

- De Pat le 27/11/2002. Pays: France   Région: Montpellier
  http://panik.vi.chez.tiscali.fr

J'avais 12 ans en 77, pour moi le rock était celui de mes grand-frangins, pas mal en retard, je ressentais tout de même, petit provincial, les éclats et les balles perdues de l'explosion punk. Je ne me suis jamais remis d'être né trop tard pour connaître de près la bombe qui me blessait subliminalement. 20 ans après, le punk fait partie de la culture muséale mais en oscultant la bête morte la hyène trop adulte que je suis se repaît de morceaux encore fumants que je gerbe, honteux, devant l'inexorable ballet des bennes de récupération des grands régurgiteurs d'images qui font et se nourrissent de la culture-jeune. Sans ça ,ça va.

- De P-A.D le 5/11/2002. Pays: France   Région: Paris

  21 ans, énervée,révoltée, apeurée.Je ne connais les 70's qu'à travers mon papa, la musique qui me berce depuis petite, qu'il le berce depuis ses 20 ans.Des films aussi. Tout était permis. Aujourd'hui on cherche à nous enlever nos droits. Lors de Mai 68, "Il est interdit d'interdir" était une maxime phare. Je rêve d'une nouvelle révolution mère de liberté. Pourquoi, en l'espace de 30 ans, sommes devenus si superficiels, faussement insatisfaits.La société aujourd'hui pourrait être tellement idéale. Mais se persuader qu'on a besoin de dirigeants, de boucs émissaires,on revendique l'inutile. Pourquoi? Rien. Tout est déjà fait, déjà dit, pourquoi s'entêter à vouloir encore réformer? Interdir les pornos, enfermer prostituées et mendiants, vouloir exterminer ses ennemis. Plus le droit de fumer, de boire, bientôt de parler. Au moins, les années 70 étaient une période de libération, qu'il faut protéger, ou nos pères mourront avec un sentimment de récession.Ils s'en iront l'âme en peine. Si l'on nous supprime nos libertés, battons nous pour sauver nos interdits. Battons nous. Je pense et vis tellement 70 que je me sens mal. J'aime la vie, biensur, j'en profite, mais elle aurait été toute autre il y a 30 ans. Je n'aurait pas été réceptionniste, mais j'aurais vécu grâce à l'écriture: livres,compositions...une vie de bohême que le moule actuel m'empêche de vivre. Merci de me donner un peu de cette époque où tellement de choses étaient plus facileset en mouvement perpétuel.

- De Cindy le 4/11/2002. Pays: France   Région: Lorraine

 trés marrant de retrouver ces tronches que j'avais à peine croisées, pour la plupart... faut dire que j'ai aterri là dedans tout gamin, et un peu vers la fin de l'histoire... beaucoup de plaisir à lire des noms qui me semblent aujourd'hui venus d'une vie que j'avais oubliée

- De Louis Bertignac le 5/10/2002. Pays: France   Région: paris
  http://www.bertignac.com

 incroyable de te retrouver..sur les "hasards" de Copernic..et bien les seventies ont les a vécues ensemble.....tu pourrais me rajouter dans que sont-ils devenus ?..de le rue du ranelagh..aux soirées Folles de Fanfan etFabrice..Polydor et RCA..le 7...les concerts..., Muller, Eudeline, Manoeuvre..que tu 'adorais" très spécialement..voilà quelle période..j'en suis sortie vivante..

- De Frederique Chambon le 17/6/2002. Pays: France  

 Tombé complètement par hasard sur ton site,en cherchant des infos sur la scène punk française.Né en '59,j'ai subi davantage qu'apprécié certains des groupes dont tu parles.Même en poussant le curseur nostalgie à fond,aucun des groupes dont tu parles ne tenaient la scène plus de 30 secondes...Hormis BIJOU et les DOGS,qui n'étaient pas de paname.Pour le reste,seigneur,tout dans le look(& des mecs comme flesh ou les frères boulanger,une fois les cheveux courts l'avaient bien),mais la musique...,les Guilty Razors,par exemple,du mauvais bruit(mais le single était potable,c'est fou ce qu'on peut faire en studio!)En fait,de cette époque,les meilleurs souvenirs me viennent de provinciaux,les lyonnais étaient vraiment bons,Marie& les Garçons ou Electric Callas,avant Rennes ou Bordeaux. Bon,c'était quand même le bon temps,et puis,il y a une constante,Eudeline est toujours aussi pathétique sur les planches & ses duos avec Myriam valaient le coup. Eric alias rikky darling,je ne ss ps sûr,mais il me semble bien qu'il a mouru,comme dirait jacno... Félicitations,cependant&amitiés de véteran! Antoine.

- De RIDEL Antoine le 12/6/2002. Pays: France   Région: BRETAGNE

very very bien ce site mister bernard merci beaucoup. je découvre cette époque depuis la sortie du Ingrid Caven de Schuhl qui m'a conduit à rose poussière puis à Pacadis et eudeline, je fréquente l'équivalent contemporain des fêtes dont tu parles mais j'ai la sensation que nos nuits à nous sont moins lumineuses moins folles plus policées et encore plus chimiques; d'ailleurs comment la drogue s'est elle répandue à ce point dans les 70's d'ou venait elle et qui en prenait? je crois avoir été moi même la victime consentante de la romantisation de substance telle que la coke par ta génération il serait peut etre temps d'enfin légaliser toutes les drogues pour pouvoir en parler sereinement et dire enfin toutes les vérités. un consommateur averti en vaut deux, n'est ce pas?

- De mat le 20/5/2002. Pays: France  

Merci pour cet hommage qui m'a renvoyée à mon époque "Raspail" : la Coupole, La Closerie, Jean E.... les nuits dans les petits matins, les fleurs, Keith Jarrett dans le jardin, Jean-Louis Jorge("Frisson d'Amour") grâce auquel j'ai connu Edith Cottrell... Il faudra aussi parler de Frédéric Mitterand et de tout le beau travail qu'il fit à L'Olympic Entrepôt en programmant les films de Cinéma (..d'auteur, dit"indépendant"). Le film que je tournai avec J.H.Meunier en 1976 y fut programmé en 77, ce qui me valut une carte d'invitée permanente à l'Olympic : c'est-là que je fis mes classes avec les premiers Wenders, Cassavettes, Fassbinder, Schroeter, etc., alors que pour Jean E. et Pierre Cottrell ce fut bien avant moi, à la Cinémathèque (Pierre y fit ses "humanités" comme me l'a raconté Edith Cottrell : "c'est ce que déclarait Mary Meerson à la mère de Pierre Cottrell quand celle-ci s'inquiétait du temps que Pierre passait à la Cinémathèque :... ne vous inquiétez pas, Pierre fait ses humanités !". Aujourd'hui, je me suis rattrappée, grâce à Jean-Max Causse et ses programmations de grands Classiques dans ses salles "Action"...je me régale. J'y suis aussi "invitée permanente" et ma carte est renouvelée chaque année, à l'occasion de mon anniversaire -qui est aussi le jour de la Saint-Sylvestre-. Cela aurait bien plu à Jean E. de me voir assidue à la découverte de ces films-là : lui qui revenait souvent, sur son magnétoscope à la séquence du bal de "la veuve joyeuse de Lubitch" -dont le cadre s'élargissait dans la profondeur des miroirs-... j'eus aussi droit, certains matins, à des réveils avec... "Docteur Mabuse" de Fritz Lang. Jean avait eaucoup d'humour et il adorait le cinéma. J'habitais à 50 mètres de La Coupole, j'y retrouvais régulièrement Pierre Clémenti, ange-prince élégant dont le seul sourire était "hommage" à votre personne, souvent accompagné de Jean-Pierre Kalfon, tout lunetté- papillon, culotté-satin framboise, magnifique.Jean-Pierre Léaud arrivait tard en général, il faisait son grand tour, puis s'assayait à une table ou à la mienne. Il m'a toujours fascinée par son tourment, sa coupe de cheveux toute droite sortie des "Anges du Faubourg", une mèche longue tombant sur son front bien avant l'heure de la mode, et son goût immodéré pour la "Chartreuse" (par égard à son goût pour le silence et la vérité qu'il allait rechercher dans les monastères ?...) Jean-Pierre habitait tout près de chez moi. Un matin de 1er Janvier j'ai surpris cet immense acteur, chez lui, à quatre pattes entrain de laver le sol avec une serpillière, je me souviens de son visage plein de lumière. Jean E. n'aimait pas me voir avec Jean-Pierre, je n'ai jamais su pourquoi ça le contrariait tant... De cette époque me reviennent Caroline Loëb qui m'avait présenté Paloma Picasso, à sa demande, au Café de Flore : elle appréciait mes petits sketches qui passaient à la télévision le samedi soir : "...Vous êtes la seule personne qui me fasse vraiment rigoler!". Plus tard, son mari s'est vexé car je n'ai pas accepté d'emblée un rôle qu'il me proposait dans une comédie musicale montée par eux. Pourtant, je me souviens qu'un soir Caroline est venue chez moi, à Raspail, avec Paloma qui avait apporté un magnum de champagne... Bernadette Lafont me fit aussi l'honneur de sa visite, ce soir-là, elle était accompagnée de Pierre Edelmann, elle portait une robe verte-jade, et je lui ai prêté Mes jades... Bernadette, si jamais tu visite ce site : rends-moi mes jades !... C'est vrai que mes années "Raspail" restent le meilleur souvenir(s) de ma vie. Quelques années après avoir déménagé, j'ai téléphoné à mon ancien propriétaire pour lui demander si l'appartement était libre... Mes amis trouvaient cela normal... que je veuille rentrer à la maison... L'appartement était loué à une famille libanaise, le prix avait augmenté, les voisins se plaignaient du bruit que faisaient les gamins dans leurs jeux... Je pleurai. "Pourquoi teniez-vous tant à réintégrer cet appartement ? Vous y avez des Souvenirs Heureux ?"...

- De rosine.young le 20/4/2002. Pays: France   Région: paris
  http://site.voila.fr/rosineyoung

Réponse au message ci-dessous : Il n'est pas étonnant que mon site ne plaise pas à un militant communiste convaincu (voir son site http://perso.magic.fr/nac ). Je n'ai jamais eu d'affinités avec ce genre d'idéologue sectaire et ça a toujours été réciproque. Juste une remarque cependant : ce n'est pas parce que mon site couvre une période donnée que le monde s'est arrêté pour moi avec cette époque, bien sûr qu'il continue de tourner, avec ou sans des mecs comme toi ! Et je n'ai jamais prétendu que ce qui était possible alors ne l'est plus maintenant.

- De Bernard le 2/4/2002. Pays: France  
  http://come.to/paris70

 Beaucoup d'autosatisfaction pour pas grand chose.... Ok à l'époque vous avez bien rigolé alors que la majorité s'emmerdait, même aujourd'hui c'est possible en se débrouillant... pas de quoi s'extasier.... Et puis la description des "gauchistes" comme ringards est ridicule: il y a eu les maos, le mouvement autonome, les mouvements gay et lesbien... Tout cela est passé sous silence, comme si le monde s'était arrêté une fois que l'auteur du site n'était plus "jeune". Le monde continue de tourner, et doit changer, vieux con!

- De mao spontex le 1/4/2002. Pays: France   Région: bof
  http://peso.magic.fr/nac

 Relisez les Particules Elementaires, vous n' avez pas compris. Le fait pour un auteur d' avoir souffert ne justifie pas sa façon de penser (pas entierement), ce livre est une critique tres serieuse de notre epoque et du siecle dernier. Ne prenez pas Houellebecq a la rigolade, s' il vous plait; non, il n' est pas attachant, ne le regardez pas d' un air attendri "il est jamais content, c' est parce qu' il a souffert, le pauvre". Et on peut critiquer le liberalisme sans avoir de solution. Sinon, il s' agit encore d' une approche liberale de la critique (-> assez du bavardage, on veut du resultat). Ce n' est pas parce qu' une maladie est incurable qu' il ne faut pas chercher le vaccin. Enfin, pourquoi n' aurait on pas le droit de critiquer le satanisme (et autres) et avoir des elans mystiques, cela n' a rien avoir, ce n' est meme pas paradoxal. Le satanisme est une mode, une ideologie peut etre, qui donne aux hommes l' illusion d' etre unis; alors que ces "elans mystiques" dont vous parlez viennent de l' etre humain, sans qu' il ait ete manipulé par ces courants de pensee; ce sont des elans a l' essence metaphysique. Et ce qui est propice à la pensee devrait etre privilegié à la conformisation des esprits derriere des ideologies sans fondement, dont le seul point positif est qu' elles rapprochent les hommes et leur donne l' illusion de s' aimer, d' etre soudés. Je n' ai rien pour vous sauver du liberalisme. Mais j' aime pas ça.

- De Weird Girl le 29/3/2002. Pays: France   Région: Paris
  http://voila.fr/weird_art

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